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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 17:08

Cette phrase prononcée par Eric Quiquet, Adjoint "vert" au maire de Lille, à l'AG d'ECOLO Hainaut ce samedi 30/10, rejoint tout à fait mes préoccupations.

Dernièrement, lors de la réunion de la CCATM, j’ai annoncé que dorénavant je m’abstiendrai (au minimum, voire je voterai contre) pour tous les projets de lottissements qui seraient envisagés hors du centre ville.

 

Pourquoi cette décision ? Car la Belgique, et notre commune en est un illustre exemple, connaît depuis trop longtemps cette manie de vouloir construire à la « campagne », le long des routes de préférence ! Quels problèmes cela va t-il poser à longues échéances ?

 

Tout d’abord, envisageons une augmentation radicale du coût des carburants, et cela n’est pas une hypothèse sans fondement car le pétrole va devenir et assez vite sans doute ! Une « substance» rare, et qui dit rare, dit chère. Or ces maisons ne sont fort souvent joignable qu’en voiture individuelle (le manque de transport en commun dans nos régions est évident et notre commune n’échappe pas à la règle – voir notre « Table ronde sur la mobilité » de janvier 2010), et cela coûtera donc bientôt une fortune de pouvoir encore en posséder plusieurs pour que chacun puisse se déplacer.

 

D’autre part, ces belles maisons construites le long de nos routes de campagne, sont fort souvent des maisons 4 façades, énergétiquement dispendieuses, car bien peu d’entre elles sont des maisons à faibles consommations énergétiques, et encore moins souvent des maisons dites passives (évidemment, nous en trouverons plus dans les nouvelles constructions, mais pour elles, mon premier argument tient toujours).


 

Quartier vauban

Le quartier Vauban à Fribourg-en-Brissau, un exemple à suivre


Je pourrais là, directement, faire une remarque sur le fait que des maisons deux façades, voire trois façades sont plus économiques en terme de chauffage, ç’est une évidence, mais les lotissements dans nos campagnes sont rares à l’envisager !

Que dire encore de l’absence de magasins dans nos villages, je connais bien peu de villages leuzois qui ont encore des commerces de proximité présents (réfléchissez bien, et vous verrez), donc pour faire vos courses, voiture indispensable.

 

Enfin, l’argument des antis-éoliens qui ne veulent pas voir des éoliennes près de leurs maisons, et qui voudraient les voire construites (les éoliennes) là où il y a de la place !

 

Mais si nous n’arrêtons pas de construire des maisons à la campagne, comment voulez-vous trouver de la place ? Les éoliennes, on les construit dans des zones où il y a du vent en suffisance, dans des zones dégagées de nos campagnes, pas en pleine forêt !

Tout cela, pour en arriver à la conclusion qu’une sérieuse réflexion sur le sujet de la redensification de l’habitat urbain devra avoir lieu dans notre commune et ailleurs. Il y a moyen de construire en centre ville, des terres en friches existent (à Leuze centre, commune gruyère à ce propos, ce n’est pas ce qui manque). On peut aussi réhabiliter de vieilles demeures, les rendre énergétiquement plus économiques. Des solutions existent donc ! À nous à les mettre en œuvre !

 

 

 

 

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